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Il mio intervento in Conferenza Mena #Ocse

 

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IL MINISTRO BRUNETTA ALLA CONFERENZA MENA-OCSE SULLA GOVERNANCE DIGITALE: “AMMINISTRAZIONE PUBBLICA E SVILUPPO DIGITALE VANNO DI PARI PASSO, SERVE FORMAZIONE ADEGUATA”
31 marzo 2021. “L’emergenza sanitaria, ancora in corso, ci insegna che amministrazione pubblica e sviluppo digitale vanno di pari passo: quanto più si dispone di dati accurati e aggiornati, tanto più l’amministrazione è in grado di prendere decisioni efficaci, fornire servizi adeguati e rispondere alle esigenze dei cittadini”. Lo ha affermato questa mattina il ministro per la Pubblica amministrazione, Renato Brunetta, nel suo intervento in apertura dei lavori della Conferenza Mena-Ocse dal titolo: “Vision for Recovery in Mena – Governance digitale per servizi pubblici più aperti, accessibili ed efficienti”. La conferenza si inserisce nell’ambito della 2021 Mena-Oecd Ministerial Week e ha visto la partecipazione, nel panel introduttivo moderato da Maurizio Mensi, direttore del Centro di formazione Mena-Ocse di Caserta, della ministra della Funzione pubblica della Tunisia, Hasna Ben Slimane, co-chair del Mena-Ocse Governance Programme, e del vicesegretario generale dell’Ocse, Jeffrey Schlagenhauf.

Obiettivo dell’incontro, in videoconferenza, è stato quello di confrontarsi sui percorsi più efficaci per promuovere l’utilizzo di tecnologie e dati digitali al fine di migliorare i servizi pubblici, promuovere una giustizia incentrata sui cittadini e ricostruire la fiducia nella ripresa post-pandemia.

“Nessuna innovazione, nessuna crescita sostenibile potrà essere compiutamente realizzata senza la valorizzazione del capitale umano, chiave del successo di qualsiasi processo di riforma”, ha sottolineato Brunetta. “La sovranità di un Paese risiede anche nella sua capacità di valorizzare al meglio le proprie risorse, così da orientare e gestire lo sviluppo tecnologico sulla base di un equilibrato rapporto pubblico-privato”.

“È con questa ferma convinzione – ha proseguito il ministro – che partecipo a questo importante incontro: nel momento in cui il mandato del Programma Mena dell’Ocse viene rinnovato, ritengo che il nostro Centro di Caserta, nato dall’evoluzione del programma Distance learning for Innovative Public sector che avevo lanciato nel 2010, possa costituirne strumento qualificato per intensificare, con lo strumento della formazione, la cooperazione con i Paesi dell’area Mena, Medioriente e Nordafrica, per il sostegno alle riforme istituzionali e allo sviluppo delle competenze della pubblica amministrazione, affinché sia in grado di affrontare le nuove sfide: transizione digitale e transizione ecologica, per una crescita sostenibile e inclusiva”.

 

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INTERVENTO INTEGRALE

 

FR – Discours du Monsieur le Ministre de l’Administration Publique, Hon. Prof. Renato Brunetta

 

C’est avec grand plaisir que je participe de nouveau à une conférence internationale de l’OCDE, organisée cette fois-ci par le Programme MENA-OCDE pour la Gouvernance avec le Centre de formation MENA-OCDE pour la gouvernance de Caserte qui est hébergé par l’École nationale d’Administration italienne. Le Centre a été créé en 2012 comme l’aboutissement d’un processus entamé avec le programme d’apprentissage à distance pour un secteur public innovant (Dl4iPS) que j’avais fondé en 2010, lors de mon expérience précédente en tant que Ministre de l’administration publique, dans le but de promouvoir la bonne gouvernance en soutien aux réformes nationales du secteur public dans les pays du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord.

Je me souviens également d’une autre conférence de l’OCDE, à laquelle j’ai participé, en 2009 à Marrakech, toujours en tant que Ministre de l’administration publique.  Cet événement concernait également les pays de la région MENA, qui ont de solides liens historiques, culturels et économiques avec l’Italie. Parmi les différents éléments qui étaient ressortis des discussions, j’en retiens un en particulier qui est encore plus que jamais d’actualité aujourd’hui: la nécessité d’actions coordonnées et de stratégies partagées.

C’est pour cela que les occasions de discussion et de réflexion comme celle-ci sont si importantes.

L’urgence sanitaire actuelle nous enseigne que l’administration publique et le développement numérique vont de pair: plus les données sont précises et actualisées, plus l’administration est en mesure de prendre des décisions efficaces, de fournir des services adéquats et de répondre du mieux qu’elle peut aux besoins des citoyens..

Le Pacte pour l’innovation dans le travail public et la cohésion sociale, que j’ai signé avec le Premier ministre Mario Draghi le 10 mars dernier avec les syndicats confédéraux, est un pas fondamental vers la revalorisation du secteur public. Je me suis engagé à créer les conditions nécessaires pour permettre à l’administration publique de mon pays de devenir efficace, moderne et compétitive, dans le but de garantir des infrastructures et des services de qualité à 60 millions d’Italiens.

Je crois que la reprise économique et sociale de nos pays est étroitement liée à leur capacité de disposer d’un système public efficace et bien organisé, avec des règles et des procédures alignées sur les outils les plus avancés de l’innovation technologique, du Big Data à l’intelligence artificielle, mais aussi avec un capital humain plus jeune et qui dispose des compétences nécessaire. L’État joue un rôle essentiel dans la relance, en tant que point de référence et catalyseur de la relance.

Pour être concis, il faut des compétences adéquates, et pas seulement des ressources financières.

La forte évolution technologique induite par l’urgence sanitaire a eu en effet un impact significatif, non seulement sur les modes d’interaction entre les citoyens et les administrations, qui se font désormais de plus en plus à distance, mais aussi sur les caractéristiques des différentes procédures administratives. La digitalisation oblige à redéfinir les procédures administratives en fonction du temps, des objectifs et des contraintes du format digital, ce qui conduit à la réduction de certaines procédures et à la suppression d’autres qui deviennent dès lors superflues. C’est pour cela qu’il est nécessaire de revoir et de mettre à jour le système afin d’éviter des obligations et contrôles inutiles, d’améliorer l’interopérabilité, de rationaliser les différentes phases et de les rendre plus efficaces.

L’administration publique doit définir des standards de qualité pour répondre efficacement aux besoins des citoyens et mesurer leur satisfaction. Nous devons nous appuyer sur l’expérience accumulée au cours de l’année écoulée pour construire une base solide de gouvernance numérique afin d’améliorer la conception et la prestation de tous les services publics, de la justice à la santé, de l’éducation à la sécurité.

Cela nécessite une  sensibilisation étendue et généralisée à destination à la fois des employés du service public mais aussi  aux citoyens qui sont les utilisateurs de ces services, pour construire un écosystème basé sur l’efficacité, la transparence, la confiance mutuelle et la responsabilité. Le rôle fondamental confié à l’École nationale d’administration et au Centre MENA-OCDE de Caserte pour la promotion des connaissances et des compétences, pour une formation fondée sur la comparaison et la diffusion des meilleures pratiques apparaît clairement ici.

Aucune innovation, aucune croissance durable ne peut être pleinement réalisée sans la valorisation du capital humain, clé de la réussite de tout processus de réforme.

La souveraineté d’un pays réside par ailleurs dans sa capacité à valoriser et à gérer au mieux ses ressources, afin d’orienter et de gérer le développement technologique sur la base d’une relation équilibrée entre les secteurs public et privé.

C’est avec cette ferme conviction que je participe à cette importante conférence : au moment où le mandat du Programme MENA-OCDE pour la Gouvernance est en train d’être renouvelé, je crois que notre Centre de Caserte peut être un instrument clé pour intensifier, à travers cette force qu’est  la formation, la coopération avec les pays de la zone MENA en soutien aux réformes institutionnelles et au développement des compétences de l’administration publique, afin que ces pays soient en mesure de faire face aux nouveaux défis: la transition numérique et la transition écologique, pour une croissance durable et inclusive.

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IT – Intervento del Ministro per la Pubblica Amministrazione, On. Prof. Renato Brunetta

 

È con grande piacere che a distanza di qualche giorno partecipo nuovamente a un consesso internazionale OCSE, questa volta organizzato insieme al Centro di formazione MENA-OCSE sulla Governance di Caserta della Scuola Nazionale dell’Amministrazione. Un Centro nato nel 2012 dall’evoluzione del programma Distance learning for Innovative Public sector ( Dl4iPS) che ho ideato nel 2010, durante la mia precedente esperienza da ministro per la Pubblica Amministrazione, con l’obiettivo di promuovere la buona governance a sostegno delle riforme nazionali del settore  pubblico dei paesi arabi.

La mia memoria corre peraltro ad un’altra conferenza OCSE, nel 2009 a Marrakech, a cui avevo partecipato, sempre in qualità di Ministro per la Pubblica amministrazione. Anche l’evento di allora aveva coinvolto i Paesi MENA, accomunati all’Italia da solidi legami storici, culturali, economici. Fra i vari elementi emersi, ne ricordo uno in particolare ancor oggi di estrema attualità: la necessità di azioni coordinate e strategie condivise.

Ecco perché occasioni di confronto e riflessione come questa sono molto importanti.

L’emergenza sanitaria, ancora in corso, ci insegna che amministrazione pubblica e sviluppo digitale vanno di pari passo: quanto più si dispone di dati accurati e aggiornati, tanto più l’amministrazione è in grado di prendere decisioni efficaci, fornire servizi adeguati e rispondere alle esigenze dei cittadini.

Il Patto per l’innovazione del lavoro pubblico e la coesione sociale che insieme al presidente del Consiglio Mario Draghi ho firmato il 10 marzo giorno fa con i sindacati confederali rappresenta una tappa fondamentale per riqualificare il settore pubblico. Sono impegnato a creare i presupposti perché la Pubblica Amministrazione del mio Paese diventi efficiente, moderna, competitiva, con l’obiettivo di assicurare infrastrutture e servizi di qualità a 60 milioni di italiani.

Ritengo che la ripresa economica e sociale dei nostri Paesi sia strettamente legata alla capacità di disporre di un sistema pubblico efficiente e ben organizzato, con regole e procedure allineate agli strumenti più avanzati dell’innovazione tecnologica, dai Big Data all’Intelligenza artificiale e con un capitale umano riqualificato e ringiovanito. Lo Stato riviste un ruolo essenziale per la ripresa, in quanto punto di riferimento e catalizzatore per il rilancio.

In sostanza, servono competenze qualificate, non solo risorse finanziarie.

La dirompente evoluzione tecnologica indotta anche dall’emergenza sanitaria ha infatti inciso profondamente non solo sulle modalità di interazione fra cittadini e amministrazioni, ora sempre più da remoto, ma sulle caratteristiche dei vari procedimenti amministrativi. Ha imposto la necessità di ridefinire online le sequenze dei procedimenti in funzione dei tempi e degli obiettivi, riducendo alcune e rendendo superflue altre. Ecco perché occorre rivedere e aggiornare il sistema per evitare adempimenti e controlli inutili, valorizzare l’interoperabilità, snellire e rendere più efficienti le varie fasi.

L’amministrazione pubblica deve definire standard qualitativi, rispondere in modo efficace ai bisogni dei cittadini, misurare la loro soddisfazione. Bisogna fare tesoro dell’esperienza accumulata nell’ultimo anno per costruire una solida base di governance digitale per migliorare la progettazione e la fornitura di tutti i servizi pubblici, dalla giustizia alla sanità, dalla scuola alla sicurezza.

Ciò comporta un’azione educativa capillare e diffusa, rivolta ai dipendenti pubblici e ai cittadini/utenti, per costruire un ecosistema basato su efficienza, trasparenza, fiducia reciproca e responsabilità. Di qui il ruolo fondamentale affidato alla Scuola Nazionale dell’Amministrazione e al Centro MENA OCSE di Caserta per la promozione della conoscenza e delle competenze, per una formazione basata sul confronto e la diffusione delle migliori pratiche.

Nessuna innovazione, nessuna crescita sostenibile potrà essere compiutamente realizzata senza la valorizzazione del capitale umano, chiave del successo di qualsiasi processo di riforma.

La sovranità di un Paese risiede anche nella sua capacità di valorizzare e gestire al meglio le proprie risorse, così da orientare e gestire lo sviluppo tecnologico sulla base di un equilibrato rapporto pubblico-privato.

È con questa ferma convinzione che partecipo a questo importante incontro: nel momento in cui il mandato del Programma MENA dell’OCSE viene rinnovato, ritengo che il nostro Centro di Caserta possa costituirne strumento qualificato per intensificare, con lo strumento della formazione, la cooperazione con i paesi dell’area MENA per il sostegno alle riforme istituzionali e allo sviluppo delle competenze della pubblica amministrazione, affinché sia in grado di affrontare le nuove sfide: transizione digitale e transizione ecologica, per una crescita sostenibile e inclusiva.